Il était une fois …
Ainsi commence les contes de fées et autres histoires banales.
L'histoire de Misaka est ... tout à fait, banale. Née au beau milieu de la ville, de parents japonais, elle avait reçu une éducation assez stricte de la part de sa mère. Quant à son père, il était d'une sérénité indétrônable, d'ailleurs, la petite brune se demande, jusqu'à aujourd'hui, comment son bon vieux père a-t-il fait pour tomber amoureux d'une femme aussi sévère et ... insupportable ? On dit toujours « qui se ressemble, s'assemble » ; et qu'avait-il de ressemblant entre eux ? Rien. Absolument rien ...
Dès lors, Misaka mène une vie de collégienne, bientôt lycéenne, autonome et monotone ...

Jusqu'au jour où ...

Les vacances d'été. Haa, quelle horreur. La chaleur étouffante, les bruits incessants des grillons, les crissements d'une hélice rouillée d'un ventilateur posé sur le bureau et un ennui interminable.
Un simple débardeur et un short de premier prix, la jeune fille, allongée sur son lit, agonisait. Les sueurs perlaient sur son front et elle fixait pertinemment le plafond de bois clair. N'arrivant pas à fermer les yeux, ne trouvant rien pour s'occuper, elle se retourna. A plat ventre, fixant longuement le petit pot à crayons de fer, ayant pour motif, un petit lapin blanc bien heureux, galopant dans des couleurs vives et pastelles ; la fillette fronça les sourcils.

Quand, soudain, un bruit lourd et sec, puis le noir total. Elle eut une atroce douleur et s'était retrouvée, au sol, recroquevillée au pied de son lit, sur le carrelage froid. La collégienne pressa longuement sur son front avant de s'énerver. Elle était une fille facilement irritable et ceci dit, elle n'avait pas du tout compris ce qu'il lui était arrivé, il y a un instant ...

« Aie ... BORDEL! ÇA FAIT SUPER MAL !!! »

Après cet affreux cri de douleur, le ventilateur s'était arrêté de tourner. Puis, le pot de crayon roula doucement près d'elle. Peu après, des pas rapides pesaient sur les escaliers de bois près de sa chambre, la porte fut sauvagement ouverte : c'était sa mère. Une louche de cuisine à la main et un ridicule tablier sur le corps.

« Qu'est-ce qui se passe ici ?! »

La fillette, se releva péniblement et se frotta le front.

« Heu ... Bah ... J'ai reçu un truc sur le front tout à l'heure ... Ça m'a tellement fait mal, que j'ai crié ... »

« Justement ! Après que tu aies hurlé je-ne-sais-quoi, l'auto-cuiseur s'est éteint ! Tout d'un coup ! La lumière aussi, celle de la cuisine et la télé aussi ... Tout a été coupé ! Qu'est-ce qu'on va manger ce midi ?! » s'exclama-t-elle, en levant les bras aux cieux.

« ... Maman, c'est sûrement une panne générale. Pas la peine de dramatiser. Ils feront le nécessaire pour remettre le courant ... Rapidement. » répondit la jeune fille, souffrante.

Rapidement, oui. Rapidement ... Pour s'assurer que sa mère n'avait pas disjonctée, Misaka se dirigea vers son bureau mais surtout pour essayer de rallumer le ventilateur ; elle posa son doigt sur l'un des boutons et n'ayant même pas pu appuyer, l'appareil s'était déjà remis en marche.

« Hein? »

« Ça y est, ma chérie !! Le courant est revenu !! » fit sa mère, d'en bas, avec fierté.

« ... QUOI? »

Quelques heures plus tard, après le déjeuner.

Assise sous la véranda, à l'ombre, Misaka réfléchissait. Une chose l'a titillait depuis ce midi ... Et c'était bien ce pot de crayon qu'elle avait reçu dans la tronche sans aucune raison et la remise en marche du ventilateur sans qu'elle ait à appuyer sur l'interrupteur. Minute de réflexion, massage des tempes, elle se leva et fit les cent pas. Aucune raison réaliste ne lui venait à l'esprit. C'était quoi ? Un esprit ? De la magie ? De la sorcellerie ? Elle n'en avait pas la moindre idée ... Surtout qu'elle n'y croyait pas vraiment aux histoires de mages et de fantômes.

« ... J'ai sûrement mal dormi. Voilà que je me mets à croire qu'un fantôme rôde dans la maison ... Je ... Vaut mieux que j'aille dormir. » raisonna-t-elle, en se frottant les yeux.

Le lendemain de cet étrange incident.

« ...to ... ...koto ... MIKOTO !! »

La jeune fille se réveilla en sursaut, les cheveux ébouriffés, quelques prises de kung-fu et ...

« Hein?! Qu-Quoi?!! Un fantôme !!! »

Sa mère, debout, encore ce tablier ridicule au corps, une enveloppe blanche à la main, observait sa fille gesticuler.

« Qu'est-ce que tu racontes ? Tu as fait un cauchemar ? » fit-elle en soupirant.

« Ha ... C'est toi, maman ... Il est encore tôt, tu sais, laisse moi encore quelques minutes, s'il te plaît. » proposa-t-elle, en retournant dans son lit.

La jeune dame l'arrêta sec et net, en lui tirant sur son débardeur.

« Hep hep hep ... Il y a une lettre pour toi. Tu la liras et tu dormiras après. »

« Sérieusement ? »

A ces mots, la cuisinière quitta la chambre. Intriguée, Misaka retourna l'enveloppe pour avoir connaissance de l'expéditeur. C'était vierge. Expéditeur inconnu. Qui cela pouvait-il bien être ? Une amie ? Non ... Le Père Noël ? ... Non. Une lettre manuscrite très bien présentée.


Rapidement, elle fut transportée dans ce soi-disant pensionnat pour magiciens, enfin d'après ce qu'elle avait compris, c'était un peu contre sa volonté; ceci-dit d'autres surprises l'attendent encore, ça, on pouvait en être quasiment certain.

Misaka n’a pas de style en particulier. Elle s’est rapidement habituée à son uniforme de collège et … on la voit très souvent avec. Une chemise blanche à manches courtes, par-dessus un gilet assez épais, nuancé marron clair beige, accompagné du fameux sigle de son établissement scolaire. Pour le bas, elle se contentera d’une jupe noire marquée par des plis verticaux réguliers.
Elle n’a pas d’exigences particulières pour les vêtements. A une condition, qu’ils soient décents, bien entendu. Bermudas, jeans, shorts, débardeurs, T-Shirt, pull, tout fera l’affaire. Cependant, elle a une préférence particulière pour les couleurs non-salissantes bien qu’elle est capable d’enfiler un haut rose fuchsia avec des motifs mignons et enfantins.
Les cheveux, souples et lisses, lui tombent jusqu’à la nuque, penchant vers le roux, ce qui n’est pas assez commun chez les nippons, Misaka ignore bien d’où elle tient cette couleur ; ses yeux, quant à eux, sont assez changeants … Cela dépend de la saison et de son humeur, mais généralement, ses yeux sont assortis à ses cheveux, couleur noisette ou couleur brune, au choix. Pour son âge, elle est en pleine croissance, de ce fait, elle est de taille moyenne, frôlant les 1m55 et possède un corps svelte et mince, pratiquant du sport, pour ainsi garder la ligne, dira-t-on.





Psychologiquement parlant, que peut-être Miss Mikoto ? L’être innocent à l’auréole ou bien l’être sadique à cornes ? En réalité, elle peut très bien incarner ces deux images. De ce fait, elle est assez complexe à discerner, surtout si on ne l’a connait pas assez. En général, elle a toujours cet air blasé et n’est pas très loquace. Très réfléchie et réaliste, ces deux capacités psychologiques lui permettent, quelques fois, de lui sortir d’un pétrin, comme, par exemple, le dilemme entre une glace à la vanille bercée par sa sauce caramel et sa guirlande de fraises couronnée par une somptueuse crème à la chantilly et d’une majestueuse crème brûlée dorée par ce caramel croquant nappée d’une poussière d’amandes appétissantes ?
Bref, ça, ce sont des dilemmes de tous les jours … Misaka peut se montrer douce telle un agneau, prétentieuse, complètement perdue ou la tête sur les épaules. Un caractère assez polyvalent. C’est assez inquiétant et très dangereux, elle peut très bien dévoiler ce côté irritable et insupportable descendant de sa mère ou bien de ce tempérament calme et agréable de son paternel.
Misaka se soucie beaucoup de son entourage, amis ou encore la famille, si cela est humainement faisable, elle est toujours parée pour aider son prochain ; ne baissant jamais les bras, cela fait d’elle, une fille courageuse, admirable et respectable.