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 Quand faut y aller, vaut mieux ne pas y aller [Katsue & Sasha]

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AuteurMessage
Sasha Smith
Habitué
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Sasha Smith

Messages : 90
Date d'inscription : 07/07/2010

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Quand faut y aller, vaut mieux ne pas y aller [Katsue & Sasha] _
MessageSujet: Quand faut y aller, vaut mieux ne pas y aller [Katsue & Sasha]   Quand faut y aller, vaut mieux ne pas y aller [Katsue & Sasha] Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 10:53

# Quand faut y aller, vaut mieux ne pas y aller #

    J'avoue que je n'ai pas encore très bien compris ce qui m'est arrivée cette nuit. Je me souviens de la voix, de la chouette, de la nuit et de ma peur. Mais je n'arrivais pas à mettre tout ca dans l'ordre dans ma tête. Plus je cherchais, plus je m'embrouillais. Je levai les yeux vers le fameux Portail du mystérieux pensionnat magique. Ainsi, c'était cela la porte à atteindre pour les gens comme nous ? Quoique je ne devrais pas dire cela dans la mesure où je n'ai aucune idée de ce que représente ce nous. Nous étions au milieu de l'après-midi, la chaleur étouffante du créneau 12h-2h commençait à devenir un peu plus vivable, mais il fallait quand même que je me dépêche, je ne tiendrais pas des heures ici, assise par terre devant le portail. J'avais deux possibilités, voir trois mais je savais déjà que je ne choisirais pas la dernière :
  • Primo, je traversais les portes en aluminium et rentrais dans le pensionnat pour comprendre ce qui m'arrivait en tentant l'inconnue
  • Deuxio, j'oubliais tout cela, je faisais demie-tour et rentrais chez moi en prenant le risque de garder les interrogations que ces événements m'avaient donné sans avoir de réponses
  • Tercio, la possibilité qui n'en était pas vraiment une, je restais plantée là comme une cruche indécise.
    Il faudrait bien que je me décide un moment ou un autre. Bon, revenons un peu sur ces récents évènements...


    Hier, cela faisait un mois exactement que j'avais soufflé mes 16 bougies. Sur une envie soudaine, et surtout car la nuit promettait d'être belle, j'avais pris mes jumelles, mon télescope, mon sac de couchage et du ravitaillement pour aller camper près de Croton. J'avais dormis dans le train pour moins dormir durant la nuit. Une fois arrivée, je m'étais installée sans me presser vu que le soleil mettrait du temps pour disparaitre. J'avais trouvé un clairière perdue dans les bois, je savais qu'ainsi, je serais la seule humaine dans un périmètre très vaste.
    J'aime bien observer les étoiles, mais c'est surtout pour la forêt et les animaux nocturnes que je me déplaçais. C'est beau de voir la nuit quand les Hommes dorment encore, qu'ils n'ont pas commencer à la prendre et la détruire. On la voit vivante et pure, mystérieuse et secrète. On se sent presque en trop, on avance comme un funambule pour ne pas briser cet équilibre incertain. Ca me fait presque mal au coeur de voir que le jour, les hommes ne prennent pas attention à ce qui les entoure.
    Peu après que les derniers rayons colorés du soleil aient disparu derrière l'horizon, j'entendis un bruissement très léger venant de la lisière entre ma clairière et la forêt. La lune, qui brillait faiblement dans le ciel, prodiguaient juste assez de lumière pour distinguer ce que c'était.
    Une chouette blanche s'était posée sur une branche d'arbre. J'avais l'étrange impression qu'elle me regardait. Ca avait été la première fois que je pouvais voir une chouette sauvage aussi longtemps et avec autant de facilité.
    Ce fut à cet instant que je commençai à entendre des voix. Non, je confirme, je ne suis pas Jeanne d'Arc, mais, malgré le fait que les paroles étaient confuses, je peux vous affirmer sur ma vie que c'était des paroles humaines, je tenterais à peine le sort en disant que c'était dans ma langue. Je crus un instant à une hallucination auditive, je confondais le bruit du vent avec des chuchotis, puis à une blague. Qui sais, peut-être n'étais-je pas vraiment seule ici et un campeur qui devait se croire bien malin tentait de me faire peur. Dommage pour lui, avec mon esprit pragmatique, j'avais arrêter de croire aux fantômes depuis mon plus jeune âge. Je détournai donc les yeux de la chouette pour voir cette fameuse personne. Ou ces personnes, elle n'était peut-être pas seule. Mais rien, juste les sentiers sombres de la forêt et le ciel infini.
    Un bruissement venant d'un côté me fit me retourner brusquement. C'était vers la chouette que j'avais presque oubliée, elle n'avait pas broncher, ce qui était surprenant, vu le bruit elle aurait du avoir peur. Mais non, elle m'observa encore un moment puis se gratta le dos avec son bec. Elle releva la tête, je vis sa gorge bouger comme si elle hululait, mais j'entendis à la place, très distinctement, ces paroles :
    - Les humains alors !
    La chouette s'envola juste après. Étrangement, j'aimerais dire qu'elle s'enfuit avant de m'avoir lancée un regard appuyé et lourd de sens. Un sens qui voulait être "Et oui ma cocotte, c'est moi qui cause et toi tu peux me comprendre, va falloir t'y faire." Mais ca ne pouvait être cela, les chouettes ne parlent pas.
    Après cela, j'avais décidée que j'avais besoin de sommeil. Je m'étais endormie sans profiter de la nuit alors que c'était la raison qui m'avait poussé à faire ce voyage.
    Le lendemain, c'est à dire ce matin, j'avais décidée qu'il y avait vraiment eut quelqu'un qui m'avait fait un blague et qu'en plus, ca c'était mélangée avec des rêves. Je fus désenchantée lorsque, rentrant chez moi, ma sœur me tendit une enveloppe non ouverte. Mes parents, comme d'habitude, n'étaient pas là.
    - C'est pour toi, je n'ai pas oser ouvrir à ta place, me dit Alisha.
    En effet, la lettre m'était adressée. L'expéditeur n'était pas indiqué sur l'enveloppe. Je montais dans ma chambre pour l'ouvrir. La lettre était signée d'un certain pensionnat magique. J'allais la jeter en pensant à un canular lorsque mon intention fut prise par un détail qu'un canular ne pouvait pas savoir :
    Chère Mademoiselle Smith,

    Hier, un évènement curieux, inexplicable et hors normes vous est arrivé. Vous pensez certainement que c'était un rêve ou un bague de mauvais goût, mais non. Laissez votre esprit s'ouvrir à la possibilité que le monde comme vous le concevez ne soit pas comme vous le concevez. Ce que toutes les personnes normales croient être le monde se réduit au voile que nous leur imposons. Par les évènements dont vous avez été l'auteur la veille, vous venez de transpercer ce voile. Ainsi, vous faites partie des nôtres. Mais avant, il vous faut savoir que les personnes qui ne sont pas comme nous ne connaissent pas ce pensionnat et ne doivent en aucun cas connaître son existence.
    Ne prenez pas peur, vous êtes nombreux à être ainsi :
    Vous êtes doté d'un pouvoir qui surpasse l'entendement des êtres normaux. Mais pas de panique, nous sommes également normaux.
    Pensionnat Magique est une école qui apprend aux jeunes étudiants qui, comme vous, ont des dons dit magiques. Et vous y avez une place.
    Ce pensionnat se trouve dans un lieu qui n'est sur aucune carte, c'est pour cela que nous allons vous guider à un portail comme il y en a des milliers à travers le monde entier et qui vous téléportera devant le Pensionnat Magique [...]
    Au plaisir de vous voir dans notre établissement,
    Le Pensionnat Magique.

    Pour le coup, j'y avais cru. J'avais pris mes clics et mes clacs, mis quelques affaires dans deux énormes valises - de quoi me vêtir pendant deux mois. Ca ressemblait à un choix sur un coup de tête, mais j'y allais tout de même. Je dis à ma soeur que c'était un lycée qui m'avait accepté et que je devais y aller. Je servais la même excuse à mes parents sur un post-it et disparue au bout de la rue après avoir jeté un ultime coup d'oeil à ma soeur, hébétée sur le perron. Elle n'avait même pas eut le temps de me demander pourquoi je prenais des valises.


    Je vous épargnes la suivies des instructions pour trouver ce fichu portail. Mais en me rappelant de tout cela, je me dis que d'avoir pris une décision une fois, il vaut mieux la pousser jusqu'au bout. Je songeai juste à savoir si je pourrais encore parler à ma famille là-bas. Peut-être pour leur demander de m'envoyer le reste de ma garde robe... Et puis, pour l'instant, j'allais juste voir. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas en repartir si l'envie m'en prenait.
    Intérieurement, je priais pour que le lieu me plaise et que tous était vrai lorsque je traversais le portail armée de mes deux valises.
    J'atterris devant un bâtiment qui ressemblait à un lycée. C'était donc cela le Pensionnat Magique ? Allons donc voir comment il est à l'intérieur. Avec un peu de chance, je trouverais quelqu'un pour m'éclairer.

J'entrais donc dans le hall du pensionnat qui m'apprendrait qu'est-ce qui m'était arrivé hier.
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Quand faut y aller, vaut mieux ne pas y aller [Katsue & Sasha]

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