Gary est né dans la petite paroisse de Saint-Irénée, au Québec. Un endroit magnifique où il fait beau et chaud l’été et où il y a presque toujours de la neige en hiver. Gary est le premier-né de la famille Lowell. Un petit garçon en parfaite santé, en pleine forme et qui a tout pour réussir dans la vie! Il est âgé de seulement deux ans lorsque sa jeune sœur, Camille Lowell voit le jour. Sa vie a toujours été un véritable plaisir à vivre. Il avait toujours de quoi manger à chaque repas, il s’amusait bien avec sa petite sœur, il se montrait intelligent… Mais le tout changea du tout au tout alors que le jeune Gary commença sa première d’école. Les plus vieux lui jouaient souvent des mauvais tous, lui volaient son argent, son lunch, etc. Il était le souffre-douleur. On se moquait régulièrement de lui. Ses parents avaient beau porter plainte auprès des responsables de l’école, personne n’agissait afin d’aider le jeune Gary.

Celui-ci avait du mal à se concentrer à l’école. Il étudiait sans cesse, passant le plus de son temps enfermé dans divers bouquin dès l’instant où il a apprit à lire.
Il ignorait autant qu’il le pouvait les élèves qui se moquaient de lui, rentrant toujours aussi rapidement que possible à la maison pour s’éviter des ennuis ou encore de se faire voler ses choses.

Par moment, les gens cessaient d’agacer Gary. Ces petits moments de répit sont les seuls jours dont il garde un réel bon souvenir. Il continuait de grandir, de vieillir. Lorsqu’il eu l’âge de passer au niveau secondaire pour ses études, il changea d’école, mais tous les élèves qu’il connaissait, dans son village, aboutissaient dans cette toute nouvelle école. Les problèmes recommencèrent à nouveau. Gary s’était déjà passablement déjà beaucoup renfermé sur lui-même cela s’aggrava de plus en plus. Les années passaient et rien ne changeaient.

Il venait à peine d’avoir ses 16 ans. C’était la journée de son anniversaire et quatre grands gaillards avaient décidé de lui souhaitez un « joyeux anniversaire ». Ils le traînèrent de force dans une petite forêt non loin de l’école. Gary se souvient à peine de ce qui s’est passé, ce jour-là. Des coups, du sang, des coups et encore du sang… Lorsqu’il s’est enfin réveillé, il était dans un lit d’hôpital, un bandage sur l’œil gauche, encore d’autre sur le corps et plusieurs bleus parsemaient son corps et son visage. On finit par venir lui expliquer qu’il avait perdu la vue au niveau de l’œil gauche suite à un décollement de la rétine, qu’il avait une côte fracturée et énormément d’ecchymoses. Les responsables avaient finit par être appréhendés par la police. Il mit deux mois à se rétablir de toutes ses blessures.

Le jeune homme retourna à l’école assez rapidement et la plupart des élèves avaient entendu parler de ce qui lui était arrivé et plus personne n’osait lui adresser la parole. Ce n’est que lorsqu’il croisa l’un de ses agresseurs, au retour de son premier jour d’école, qu’il se mit à paniquer. Étrangement, une multitude de petits plants d’arbres se mirent à grossir à un tel point qu’ils atteignirent leur taille adulte en quelques secondes. Les écorces des arbres tentèrent de fusionner, comme si elles cherchaient à emprisonner dans leur cœur l’agresseur de Gary. Prit de panique, le jeune Lowell prit la fuite tandis qu’il laissa les arbres et le grand costaud seuls, dans le petit parc…

Le lendemain, il y avait une lettre qui l’attendait sur la table. Gary n’avait pas dormit de la nuit et il s’empressa de l’ouvrir, songeant qu’il devait s’agir d’une blague de l’un de ses parents. Un Pensionnat Magique! Et pourtant… plus il lisait et plus la lettre lui semblait sérieuse. Finalement, en cachette, il fit ses valises, emporta le nécessaire et se rendit à l’endroit qu’indiquait la lettre. Il avait été mené non loin de chez lui, à la sortie du village. Dans le fossé se trouvait une sorte portail géant d’où tout au centre, divers couleurs tournoyaient. Il finit par atterrir devant les grilles du Pensionnat Magique…